La forme la plus répandue pour les flûtes de Pan à travers le monde est en radeau sur un rang, et les tuyaux sont bouchés à leurs extrémités inférieures… Ce n’est pas pour autant la seule forme possible.
Flûtes de Pan, éoliennes - en faisceau
La flûte de Pan que l’on va écouter est en faisceau (ou fagot), les tuyaux sont simplement rassemblés entre les mains et ne sont pas liés d’aucune façon. Ils peuvent être échangés pour le besoin d’une pièce particulière qui demandera tels tuyaux plutôt que tels autres…
Par ailleurs, les tuyaux sont ouverts à leurs deux extrémités, ce qui confère à cette flûte de Pan un timbre très particulier, très inhabituel. La vaste famille des flûtes de Pan recèle bien des surprises !
Pour lire une étude assez complète sur les flûtes mélanésiennes en faisceau, cliquez ici.
Comment quitter les ’Are ’are sans d’abord écouter d’autres facettes de leur génie musical… Certes, il n’y a plus de flûte de Pan ici, mais qui s’en soucie ?
Tuyaux pilonnants
Irisipau interprète une composition titrée « Le pigeon ’Ira ’ira » avec ses tuyaux pilonnants.
Pour jouer en solo, il dispose ses dix tuyaux entre ses mains et ses pieds…
L’échelle est pentatonique [1], chaque note étant doublée à l’octave supérieure.
Alors que les ensembles de flûtes de Pan sont associés strictement à des rituels, le jeu musical de la flûte de Pan éolienne, comme des tuyaux pilonnants, est récréatif.
Ces enregistrements sont dus une fois encore à Hugo Zemp.
Une vidéo est visible sur YouTube.
Les deux pièces de cette page sont extraites du disque « Fatalaka and baegu music / Malatai, Solomon islands » - Mélanésie Unesco collection Philips 6586 018.