Vous allez pouvoir écouter différents intervalles, tierces, quartes et quintes, émanant de différentes gammes : pythagoricienne, zarlinienne (d’Aristoxène) et égale.
Ces sons ont été enregistrés avec un synthétiseur, seul moyen qui permet à la fois d’émettre un son assez pur, mais surtout d’en maitriser parfaitement la hauteur. Évidemment, cela n’a aucune prétention musicale… Il ne s’agit que de tester vos oreilles à la justesse relative d’intervalles !
Si vous avez lu le premier dossier, « La nature des sons », vous savez que deux sons émis ensemble émettent un troisième son nommé « différentiel ». La fréquence d’un son différentiel dépend directement de la fréquence des deux sons émis ensemble et reflète donc mécaniquement la justesse de l’intervalle donné à entendre. Ces différentiels ont même la particularité d’accentuer la « fausseté » et un de ceux que vous allez entendre est « faux » d’un peu plus d’un demi-ton !
Pour mettre un peu de piment dans ce petit jeu, la solution des écoutes n’est pas lisible directement sur cette page, mais vous la trouverez dans la pièce jointe, avec quelques explications complémentaires. Vous pourriez noter vos réponses sur un bout de papier et les comparer à celles que vous trouverez dans la pièce jointe…
Pour les premiers échantillons, vous entendrez d’abord les deux sons qui vont être émis ensemble, puis le son différentiel, nettement plus grave, qu’il vous faudra entendre. En fait, il n’est pas normalement nécessaire de faire entendre ce différentiel pour que vous puissiez le repérer mais certaines personnes peuvent avoir du mal à entendre le différentiel réel qui peut être plus ou moins faiblement sonore derrière l’émission principale des deux sons qui le génèrent. Ce son différentiel sera ré-entendu de temps en temps. cela toujours pour en faciliter l’écoute…
Pour mémoire, la tierce zarlinienne et la quinte pythagoricienne sont pures tandis que les intervalles en tempérament égal sont tous un peu faux, sauf bien sûr l’octave juste dans tous les cas…
Intervalle de quinte
Il s’agit soit d’une quinte pythagoricienne, soit d’une quinte au tempérament égal.
Intervalle de tierce
Il s’agit soit d’une tierce pythagoricienne, zarlinienne ou au tempérament égal.
Les échantillons suivants présentent plus de difficulté puisque les sons sont en mouvement.
Il s’agit d’un court « organum » en quarte, style annonciateur des premières polyphonies.
Organum
Dans la gamme pythagoricienne ou zarlinienne…