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Le blues tient une place très particulière dans l’histoire de la musique… Cette confluence entre la culture noire africaine et blanche européenne a fait souche, le jazz étant un de ses plus remarquables avatars.
Il est aussi très vraisemblable qu’on trouve dans le blues originel un peu de cette culture amérindienne, aujourd’hui dramatiquement occultée [1]…
Mais, à l’opposé du jazz dans ses formes les plus achevées, le blues n’est pas un genre nécessairement très technique. Il y a quelques règles à connaître pour faire à la « façon de », et encore ce cadre reste toujours très souple…
Parmi les facilités que procure le blues à ceux qui veulent s’y exercer mélodiquement, il faut noter l’usage courant de gammes particulières que les musiciens nomment familièrement des « pentas ». Ces échelles sont très faciles à s’approprier et remarquablement adaptées à l’improvisation.
Par ailleurs, harmoniquement, un blues « basique » repose sur trois accords ; là encore rien de bien difficile même pour un guitariste débutant…
Pas étonnant dès lors si le blues, dans sa forme originelle, est le matériau roi pour faire le bœuf ! Combien de jeunes guitaristes, et musiciens en général, ont pu se frotter pour leur toute première fois à d’autres musiciens grâce à un blues simple et basique ?
En attendant, vous pouvez déjà écouter ma petite contribution, espérant que l’aventure vous fera envie
Et vous pourriez aussi :
- écouter quelques extraits de blues enregistrés entre 1927 et 1929 par Henry Thomas où l’on entend la flûte de Pan « Quills » des noirs américains ;
- consulter un article qui présente le pentatonisme ;
- ou une série d’article qui présente les différentes facettes du blues ;
- vous entraîner sur un karaoké.