Le tango apparait durant la deuxième partie du XIXe siècle dans la vaste région du Rio de la Plata, entre l’Argentine et l’Uruguay. Tout comme le Blues du sud des États-Unis, il s’agit d’un genre qui mêle la culture africaine des esclaves et la culture européenne des émigrants.
Pendant presque un siècle, jusqu’aux années 1960, le tango évolue régulièrement mais reste un genre populaire essentiellement dévolue à la danse, qu’il s’agisse de tangos instrumentaux ou chantés. Cette danse est largement improvisée, contrairement au tango qui s’est aussi fait connaître et a prospéré en Europe où les pas sont codifiés et recensés.
À partir des années 1960 apparait en argentine un tango beaucoup plus sophistiqué, un tango à écouter ! Avec l’apport d’Astor Piazzolla, c’est une véritable révolution qui s’opère, sans que pour autant le tango populaire dansé dans les Milongas disparaisse totalement. Et en fait si le tango populaire semble reculer, ce n’est pas tant du fait de ce nouveau tango « savant », mais plus simplement du fait de l’apparition des musiques anglo-saxonnes (Beatles, etc) qui séduisent la jeunesse massivement.
Réputés bien plus difficiles à danser, les tangos d’Astor Piazzolla sont pourtant toujours dansés. Et l’on retrouve le plus souvent le caractère improvisé de la danse originelle…
Tangora Trio est un groupe de musique Suisse romand composé de Jeanne Gollut à la flûte de Pan, de Thierry Raboud à la guitare et de Raphaël Ansermot au piano.
La tendance actuelle, et très naturelle, pour les interprètes de la flûte de Pan est de diversifier leurs répertoires. C’est un vaste chantier auquel participent quasiment tous les grands interprètes contemporains du naï. Avec Escualo, Jeanne Gollut nous fait une démonstration magistrale de l’aptitude du naï à jouer ce répertoire !
Retrouvez toutes l’actualité de Jeanne Gollut et du Tangora Trio ainsi que leur production discographique sur leur site officiel.