Un son qui pourrait être représenté par une sinusoïde élémentaire, tel que celui produit par un diapason à branche, n’existe pas parmi les sons musicaux ou parmi les sons produits dans la nature.
Les instruments de musique produisent des sons complexes qui sont la somme des partiels.
Les Composants du Son
Pour cette analyse, on considère le spectre harmonique…
Les percussions produisent plutôt des partiels, les sons entretenus (flûte, violon, etc) produisent des harmoniques, les cordes frappées (piano) ou grattées (guitare) des quasi-harmoniques mais qu’on considère le plus souvant comme étant des harmoniques…
Partiels
Quand la disposition de ces composants est irrégulière (ils ne sont pas en relation harmonique) on les nomme alors partiels.
Par exemple, si l’on trouve un composant de 120 Hz sur un fondamental de 50 Hz, ce composant est un partiel - il n’est pas dans une relation harmonique au fondamental.
Harmoniques
Les harmoniques (au masculin) sont des partiels particuliers qui montrent à partir de la fréquence fondamentale une progression arithmétique.
Par exemple, pour un fondamental de 50 Hz, on trouvera des composantes de 100, 150, 200, 250 Hz, etc. Ces composantes sont des harmoniques.
On peut parler de relation harmonique entre les différents composants du son.
Par ailleurs, certains instruments produisent des spectres quasi-harmoniques, comme la guitare (les cordes sont pincées) ou le piano (les cordes sont frappées).
Transitoires
Ils constituent la tête et la queue du son. Ce sont des bruits qui accompagnent l’accrochage et l’extinction du son et aussi les formes plus ou moins caractéristiques que prennent les partiels à ces moments.
Timbre
Le timbre d’un instrument est directement lié au spectre. Toutefois l’expérience montre que si l’on coupe à l’audition l’attaque du son ou si l’on fait entendre ce son à l’envers, le timbre est difficile à reconnaître. La façon dont on attaque un son est donc déterminante pour le discriminer. En fait, les transitoires (le début et la fin du son) sont très importants pour cette reconnaissance, et on comprend ici la nécessité pour les musiciens de soigner leurs attaques et la façon dont ils finissent un son !