Bien sûr, je ne saurais porter un jugement comme ça…
Mais je peux relever quelques points qui peuvent orienter le travail.
La fausse note, à a la flûte de Pan, s’entend bien et bien sûr on aimerait qu’elle soit plus discrète…
Et si même les professionnels faisaient aussi des fausses notes, mais à la différence des amateurs, leurs fausses notes s’entendaient peu, voire pas du tout ?
Voilà déjà une piste de travail !
Une autre piste… quand une fausse note est récurrente… -> la travailler en la faisant VOLONTAIREMENT ! Et souvent, ensuite, on ne la fera plus jamais…
Et une dernière remarque ; j’ai des élèves d’à peu près tous les âges… de 8 à près de 80 ans… Et je pense pouvoir affirmer que ce problème tient moins à l’âge qu’à la façon de travailler. Et notamment, que traditionnellement, dans le cadre de l’apprentissage musical, on répète à l’envie pour éradiquer les fausses notes. Pourtant, je ne crois plus du tout que ce soit la bonne façon. En tout cas, il y a belle lurette que je ne fais plus travailler mes élèves de cette façon.
Il faut parfois « inventer » de nouvelles stratégies pour faire face à de réelles difficultés. Il faut donc dans ces cas chercher ensemble, maître et élève… Car il n’y a pas de recettes qui valent absolument…
Et c’est un des aspects qui rend l’enseignement passionnant !
Gilles