« Dding-dek » est une flûte de Pan à 13
tuyaux d’inégale longueur : de 35 à
125 cm en bambou, hring , taillés en
biseau à une extrémité et attachés en
faisceau...
Chaque tuyau porte le nom de sa note :
“böt” , “ou but-bung” , “ding” , “ania” , “kêu” , “krah”
et six tuyaux d’octave aiguë, plus un
treizième aigu.
- "Dding-dek" chez les Jörai
- ou "Dding-jöng" chez les Bahnar
La bouche souffle, ayup , à quelque distance des tuyaux que la main gauche tient par en dessous, tandis que le pouce doit faire office ce soupape du tuyau grave, “pe’böt” .
Le dding-dek s’accorde en taillant les biseaux.
"Bien qu’épuisant, c’est l’instrument de prédilection des nymphes Jörai [2] qui en usent pour attirer le jeune homme. Tous les airs chantés par les jeunes filles peuvent être interprétés sur la flûte de Pan ; il s’agit généralement de cour d’amour et l’imagination féminine est intarissable. Le dding-dek se joue le soir venu, sur le perron de la maison, en position assise vu l’effort pulmonaire qu’il réclame."
Patrick Kersalé
- Femme jouant du « Dding-dek ».
- Annam ; région de Pleiku-Banmethuot.
OBJET ET MONDES 1965 T.V- fasc 4 « La musique chez les Jorai » (Viet-Nam) Révérend Père J. DOURNES.